Notre département des soins se présente :
.jpg)
Carole Thiévent, Infirmière en chef

Ragmi Aslani, Infirmier Responsable

Marie Delacour, Infirmière Responsable
.jpg)
Carol Ann Revelly, Responsable des Veilleuses
Philosophie de soins
Il faut tout d’abord définir ce que signifie « philosophie ». C’est une conception générale, une vision plus ou moins méthodique du monde et des problèmes de la vie, un ensemble de considération tendant à ramener une branche de connaissance ou d’activités humaines à un petit nombre de principes généraux.
Le Résidant, justement, qui est-il ?
Une personne âgée ou handicapée venant de chez elle, de l’hôpital ou d’une autre institution. En raison de son grand âge, elle souffre fréquemment de maladies dues à la fragilisation de l’organisme ainsi qu’à des altérations et des pertes rendant la vie quotidienne de plus en plus difficile. Comme le dit Jeanne Hersch (philosophe suisse) :
« Etre humain, c’est faire usage à la fois de deux facultés bien particulières : celles de penser et de décider, c’est donc intervenir dans le monde par des actes consciemment voulus et assumés ».
Il est vrai que pour nous, il est souvent difficile de tenir compte du « penser et décider » lorsque nous avons à faire à des personnes démentifiées ou malades, nécessitant des soins d’accompagnement. A tort nous estimons souvent trop rapidement savoir ou connaître ce qui leur est nécessaire. En effet, lorsqu’elle arrive en EMS, la personne âgée apporte bien sûr ses effets personnels (habits, fauteuils, petits meubles, photos…) mais surtout ses richesses qui sont plus difficilement perceptibles, par exemple un vécu riche en expériences diverses.
C’est là que réside le défit pour les soignants qui doivent :
· Repérer comment l’autonomie est exercée par la personne âgée,
· Choisir la meilleure manière de la renforcer et de la respecter
· Tenir compte du contexte de vie communautaire.
Cela demande de la part des soignants une grande sensibilité, beaucoup de créativité et de capacité dans l’art de la négociation.
L’EMS Marc-Aurèle est un lieu de vie et de travail propice à la réalisation de chacun.
La prise en soins des Résidants est approchée dans sa globalité afin d’assurer une démarche allant dans le bon sens, permettant de mesurer de façon périodique et systémique son adéquation par rapport aux besoins des résidants, de la famille et du Réseau.
Afin d’assurer la motivation, le plaisir et le savoir-faire de toute l’équipe des soins, nous nous assurons que les compétences et les responsabilités déléguées sont en lien avec les tâches assignées.
Nous avons la chance d’être une équipe « APPRENANTE », encore et toujours.
Notre direction nous a toujours « poussé » et nous poussera toujours à augmenter nos connaissances et à développer la confiance en soi, et ceci grâce à de nombreuses formations internes et externes.
Ces perpétuels apprentissages nous permettent d’être à même d’exercer un rôle d’infirmier Responsable et d’utiliser nos compétences dans la gestion, l’organisation et la communication.
Nous avons également la chance d’être une équipe d’infirmiers et de soignants qui tirons tous à la même corde et travaillons dans le même sens, et ceci pour le bien-être du résidant.
Les infirmiers :
Carole Thiévent
Marie Delacour
Ragmi Aslani
Serge Jacquet
Et la nuit ?
La nuit ; calme, repos, sommeil? Oui dans l’idéal, la nuit est un moment de répit, de délassement.
Mais cela peut être un sentiment d’abandon, un sentiment d’angoisse.
Une phrase, un mot prononcé par un résidant ou un autre nous apprennent peu à peu l’essentiel. Le langage est explicite ou symbolique : il est alors question de départ, de retour, de voyage, d’êtres chers présents ou disparus.
Quand les paroles se taisent, ce sont le visage, les mains, les gestes qui nous parlent encore et qui nous enseignent parfois encore plus.
Le silence est aussi une forme de communication, la plus difficile à maintenir dans un échange soignant- soigné…
Le silence fait parler, il questionne. Le silence appelle la simplicité. L’humilité, l’authenticité. D’où l’importance des communications non verbales et notamment du contact physique, le toucher.
La nuit, à la lueur de la veilleuse, on ne sait qui veille l’autre…
|